Sous la maison, encore un appartement

Publié le par Marie Simon

Ici, aucune place n’est perdue ! Les maisons type victoriennes sont ainsi faites que, sous la maison principale, un véritable appartement peut être aménagé. Cela s’appelle un “basement”. Regardez bien les maisons en vous promenant dans les rues washingtoniennes et vous verrez ces petites portes cachées sous l’escalier principal, ou un peu sur le côté.

 

Certes la lumière y entre moins et l’air n’y circule pas aussi facilement. Les “basements” doivent donc remplir des conditions de sécurité, comme l’isolation contre l’humidité, un système d’aération efficace et des raccordements électriques sans danger. Je n’ai pas trouvé le texte concernant Washington DC, mais voici ceux pour Lincoln, Nebraska et Detroit, Michigan, pour vous faire une idée.

 

La pratique est très répandue et souvent associée aux populations immigrées. A Washington DC, on peut voir des annonces placardées sur les abri-bus en spanglish pour louer des « bassemants » ! Cela frôle parfois l’illégalité, comme me l’a rapidement indiqué une amie alors que nous visitions Georgetown au début de mon séjour… Un loyer de plus, même moyennement élevé, voilà qui attire la convoitise de certains propriétaires peu scrupuleux.

 

Mais ne voyons pas tout de manière négative. Il suffit souvent d’utiliser un peu de bon sens pour ne pas rencontrer de problème. Si en visitant un basement, vous ne voyez aucune fenêtre, même mince, et qu’aucun système de ventilation artificielle ne vous saute aux yeux, posez des questions tout de même ! Mais vous pourriez bien trouver une solution sympa : un appartement rattaché à une maison, une colocation avec les avantages et sans les inconvénients… C’est tentant.

 

Par exemple, Polly et Eric vivent dans le basement sous la maison, avec leur chien Henry. A part un problème pour fermer la porte qui leur permet d’accéder a notre machine à laver, d’ou des intrusions canines dans notre royaume félin, cette cohabitation verticale se passe dans la plus grande légalité et de manière très sympathique ! Jusqu’à la fin du mois de novembre, les dimanche soir étaient synonymes de barbecue sur la terrasse derrière la maison. Et cette solution leur coûte moins cher que la mêeme surface située au-dessus du rez-de-chaussée.

 

M.S.

Publié dans Streets of DC

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A
Ca doit être une particularité nord-américaine, ça existe aussi à Montréal.
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C
ce systeme est egalment tres repandu a Baltimore!
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