Charles et Camilla bientôt à Washington DC

Lu dans Courrier International et The Guardian sur internet... Seul petit commentaire de ma part : je suis d'accord avec l'étudiant de Georgetown interviewé vers la fin du papier... Pourquoi n'envoient-ils pas plutôt William pour redorer le blason britannique ? Y a pas photo... Et en plus, il aime l'armée, voila un point commun pour pouvoir alimenter une discussion avec le Président Bush... Bonne lecture en tous cas !

M.S

CHARLES ET CAMILLA - Voyage à risque aux Etats-Unis pour le prince de Galles et sa nouvelle épouse

"Comment les adorateurs de la princesse Diana, qui sont encore légion aux Etats-Unis, vont-ils accepter celle qui lui a succédé ?" se demande The Guardian. Il y a vingt ans, en effet, le prince de Galles et sa magnifique jeune femme avaient affolé les Américains. La semaine prochaine, Charles se rend à nouveau chez eux avec Camilla.

"Cette visite n'a pas le glamour ni le lustre de la visite de Diana, en 1985, quand celle-ci avait enflammé Washington et dansé avec John Travolta", estime Kevin Chaffee, une spécialiste américaine de la famille royale anglaise, citée par le quotidien. "Il n'y a pas de quoi s'exciter, Charles et Camilla forment un couple d'un certain âge. Et les Bush n'ont rien à voir avec les Reagan, hôtes de l'époque, qui adoraient recevoir, surtout des têtes couronnées", rappelle la chroniqueuse.

C'est que l'actuel président des Etats-Unis a horreur des mondanités. En cinq ans à la Maison-Blanche, en effet, il n'y a eu que cinq grands dîners d'apparat, alors que les Clinton en ont servi trente en huit ans. "Bush ne boit pas, ne sait pas danser et s'endort à 21 heures. Mais le Royaume-Uni est un allié de l'Amérique, et le président ne peut faire autrement que dérouler le tapis rouge pour Charles."

"Quand le prince et la princesse de Galles furent invités par Ronald Reagan, tout le monde à Washington s'était battu pour recevoir un carton : il n'y eut que soixante-dix-neuf élus. Même le vice-président de l'époque, George Bush père, et sa femme, Barbara, n'en n'étaient pas", rappelle le quotidien britannique. Aujourd'hui, le voyage princier a un seul objectif, donner un coup de main au tourisme en Grande-Bretagne, fragilisé par un taux de change défavorable et par les attentats de juillet dernier. "Comment ce vieux bonhomme avec ses grandes oreilles et sa chevaline de femme vont-ils nous convaincre d'aller nous balader au Royaume-Uni ? Le prince ferait mieux de nous envoyer son fils William", explique un étudiant de l'université de Georgetown.

Afin d'éviter les comparaisons défavorables pour Camilla, Charles a préparé le voyage dans les moindres détails. Il a lui-même choisi les chapeaux, les robes et les chaussures qu'elle portera pendant les douze jours que durera leur séjour, lequel, outre Washington, les conduira à San Francisco et à New York.