Are American squirrels going nuts ?

Publié le par Marie Simon

Je plaide en faveur d’un abri pour chaque arrêt de bus de Washington DC. C’est-à-dire un abri tous les 150 mètres, puisque c’est la distance moyenne, à vue de nez. Après on se demande pourquoi les Américains ne marchent pas, mais il y a un arrêt  à tous les blocks, forcément. Bref, je sens que je vais lancer une pétition pour que chacun d’entre eux soit protégé, non seulement des intempéries, mais aussi de toute attaque.


Je m’explique.



Ce matin, vers 9 heures, je me plante sagement près du piquet bleu-blanc-rouge qui symbolise l’arrêt de mon bus, à l’intersection de Buchanan Street et de la 14ème. Un peu dans le pâté, j’attends. Et j’attends encore. 9h10, le bus de 9h02 n’est toujours pas là. Le plus rageant, c’est que 10 bus sont passés en quelques minutes, mais tous étaient « not in service ». Le dépôt est juste à cette intersection. Je vous le dis, c’est rageant.



Soudain, en plus du bruit doux de la pluie (par terre et sur les toits…), j’entends un petit tac, tac, tac, tac, de plus en plus rapide. Comme un petit objet dur qui rebondit sur le sol. Et le bruit se tait. Passent quelques secondes. Puis, tac, tac, tac, tac. Je délaisse mon piquet et me retourne, le regard au sol. Rien ne bouge. Bizarre. Je reviens donc à mon piquet, fidèle au poste. Tac, tac, tac, tac. Cette fois-ci, j’ai été plus rapide. Une noisette ! C’est une noisette qui rebondit sur le trottoir ! Le mystère est élucidé, le sourire aux lèvres, je reviens à mon occupation première : tenter par télépathie de faire venir mon bus le plus vite possible.



Tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac. Ce n’est plus une noisette, mais quatre, cinq, six, qui tombent en même temps et rebondissent, parfois sur la route. Logiquement, j’aurais du regarder vers le haut plus tôt, mais vous comprenez, j’étais dans le pâté. Il a donc fallu attendre cette pluie de noisettes pour que je lève la tête vers l’arbre qui « protège » le piquet-arrêt de bus. Et là, dans les feuilles, quelque chose remue. Je ne vois pas bien ce que c’est mais, même dans le pâté, je ne perds pas non plus l’usage de mes neurones, donc je fais le lien entre ce mouvement, et la pluie de noisettes. Je scrute un peu plus le feuillage. Deux yeux. Qui me regardent avec un air de défi. Des poils gris sur un petit corps agile. Une longue queue touffue. Et oui, cet écureuil gris semblait vraiment s'amuser à jeter des noisettes par terre, et de plus en plus près de moi, ma parole ! On en trouve partout dans la ville de Washington DC, de ces petites bêtes-là, mais bien plus pacifiques !



Finalement mon bus est arrivé à 9h20. Tout vient à point... Mais tout de même, vivement que quelqu’un soulève le problème des abris-bus à Washington avant que cet écureuil vicieux ne passe le mot à ses confrères et que tous n’attaquent en masse. Organisons la résistance !



These squirrels are going nuts !


M.S.

 

 

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S
Moi je dis qu'en fait Marie a pas bien compris la logique de ces braves petites betes (que je cotoie regulierement a NY)... l'ecureuil faisait son tri matinal, et balancait les noisettes qui etaient pourries... Et moi je trouve Marie tres injuste parce que voila qu'elle ne comprend pas la bestiole, et est tres medisante... Franchement Marie c'est bas de s'attaquer a ces petites creatures innocentes sous pretexte que tu n'as pas cherche a comprendre si les noisettes etaient bonnes! <br /> Si c'est pas malheureux d'voir ca :)
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A
Quelle charmante petite bête. ^^<br /> <br /> La prochaine fois apporte des noisettes, pour pouvoir riposter. ;)
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S
Saloperie de bête
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