Commander in Chief Napoléon
Hier, l’exposition « Napoléon, an intimate portrait » fermait ses portes à Washington DC pour partir vers
Abrité par le National Geographic Museum, ce parcours se distingue des autres musées et expositions que j’ai pu voir ici. L’absence d’extraits vidéos de « Monsieur N » et autres films sur le personnage est, selon moi, très parlante. De même, chaque objet était accompagné d’une légende très bien documentée et mis en scène plus que sobrement. Le tout avec en fond sonore la musique du sacre de Napoléon et Joséphine à Notre-Dame de Paris. Un peu répétitive mais elle vous plonge dans l’ambiance.
Dans ce lieu, évidemment, de nombreuses cartes ont été mises en avant. Certaines annotées par le jeune Bonaparte, présenté comme un véritable génie militaire à la signature de cochon ! Ce pays aime les « Commander in Chief » et s’amuse des paradoxes de celui-ci. Prenons les vêtements. Alors consul, il s’habille de rouge pour se distinguer des deux autres consuls revêtus de bleu. Mais quand l’un de ses vêtements est taché ou abîmé, il fait réparer, rapiécer, alors que d’autres auraient tout simplement remisé l’habit et acheté un vêtement neuf !
Les liens avec les Etats-Unis sont mis en avant, comme le mariage de son frère Jerôme avec une Américaine à Baltimore avant d’être rappelé à l’ordre et ramené en Europe. On y apprend aussi que Joséphine « n’était pas belle mais sexy », que l’on croit Napoléon petit à cause des Anglais qui s’amusaient à le rapetisser, et que celui-ci dessinait parfois des toiles d’araignée irrégulières en marge de livres et de cartes. Voilà qui m’a rassurée, j’étais bien à Washington DC, dans un musée américain qui aime les anecdotes…
M.S.